Le RSP a choisi de se joindre aux nombreux signataires de la tribune « Nous sommes les Soulèvements de la terre », qui dénonce la procédure de dissolution du mouvement qui a été lancée le 29 mars dernier.
Choisir de qualifier d’« écoterroristes » celles et ceux qui s’opposent aux projets menant à l’accaparement des terres et l’artificialisation des sols au profit de l’agro-industrie ne fait que mettre encore plus à jour l’accointance des dirigeants avec ce système délétère et mortifère. Sortir l’artillerie, aussi bien policière que légale, pour museler une opposition que l’on ne veut entendre, n’est pas digne d’un gouvernement démocratique.
Par cette signature, le RSP manifeste son désaccord avec cette mesure qui constitue une atteinte aux libertés fondamentales en démocratie, celle de réunion et d'association.