Membre du réseau "Semences paysannes", la fédération Rénova souhaite en outre devenir un site pédagogique au niveau des pratiques en agroforesterie typique.
Plus largement, "elle se veut un exemple de conduite de forêts vergers. On va aussi réapprendre à faire des piquets en bois de châtaignier. Le châtaignier, c’est vraiment un arbre multi-usage, exploité dans tous ses aspects." souligne Fanny Michaux, présidente de ladite fédération.
Autre débouché en vue : "On a rencontré des gens qui réalisent des tonneaux en châtaignier du côté du Bordelais et qui ne sont plus très nombreux à le faire et qui cherchent des gens à former." Une opportunité existe de ce côté-là aussi.
La singularité de la châtaigne ariégeoise ? "On a fait analyser les différentes variétés et on les teste pour savoir ce qu’on peut en faire, châtaigne à transformation, à farine, etc. On étudie tout cela au fur et à mesure."
C’est un laboratoire du conservatoire régional de la châtaigne d’Aveyron à qui sont transmis les échantillons, qui se charge de réaliser les analyses.
Quid des volumes ? "L’an dernier, le groupe avait ramassé 200 kilos de châtaignes contre 2 tonnes cette année, et il n’a pas encore fini. À côté de l’association, on a un atelier de transformation, une société coopérative : les ateliers Rénova. Toute une chaîne de transformation de la châtaigne a été aménagée réservée jusqu’au mois de janvier." Un patrimoine remis au goût du jour.